Canis Lupus

loup

Trois animaux de la famille des canidés vivent plus ou moins paisiblement en France. Le renard qualifié de parasites, le chien viverrin arrivé d'Asie (introduit par l'Homme) et les nombreuses sous-espèces et écotypes du Canis Lupus.

Parmi celle-ci, deux sont idéalisées dans nos moeurs à l'opposé : le loup (canis lupus lupus) et le chien (*canis lupus familiaris).

Profitons de cette page pour parler de cette microfaune (et oui, en comparaison d'un éléphant, le loup est plutôt petit) qui agite tant les médias et nos moeurs.

Cycle de vie

Le rut du loup a lieu en février. Le mâle et la femelle Alpha se reproduisent si leur territoire le permet (nombre de proies suffisantes pour accueillir de nouveux loups).

La gestation durera environ deux mois et à la fin du printemps, une portée de louveteaux naîtra (4 à 6 en moyenne). Ils resteront avec leur mère au terrier plusieurs jours (deux semaines), avant de pouvoir s'amuser autour.

A deux mois (mi-été), ils sont amenés aux «site de rendez-vous». La meute peut alors les laisser seule pendant quelle part chasser, souvent plusieurs jours.

C'est au début de l'automne que les louveteaux, devenus presque indifférenciables des adultes, prendront part active à la chasse.

Ensuite, une seconde année dans la meute les amènera jusqu'à l'age de maturité où différent cas de figure peuvent se présenter.

Soit, ils partent à l'aventure découvrir de nouveaux territoires (et risque au passage de mourrir). Peut-être rencontreront-t-ils un partenaire pour fonder une nouvelle meute.

Soit il reste dans la meute, à condition que le territoire le permette (nombre de proies).

Différencier un chien d'un loup

Très difficile ! Les empreintes sont identiques tandis que la voie diffère légèrement : droite pour le loup et empreinte sur empreinte si il trotte tandis que le chien zigzague et à des pattes plus écartés.

Les crottes présentes souvent des restes d'os contrairement à celles de nos chiens domestiques. Encore une fois, cette indice est maige.

Visuellement, les oreilles sont moins grandes et moins pointues et la queue plus courte.

Enfin, des nombreux écotypes voient également des adaptations propres à leur environnement (canis lupus arabscanis lupus arctos, ...)